Le débat est ouvert, entre Franck Pascal, Hervé Bizeul, Iris et, beaucoup moins savant, Vigneron Blog. Lisez
attentivement les arguments de chacun au sujet des engrais, fumiers et autres amendements dans les commentaires.
Pour ma part, c'est l'occasion de consulter de vieux livres et celui-ci édité en 1693 me donne l'occasion de mettre un peu d'humour dans le débat.
Voyez plutôt ce qu'affirme cet éminent spécialiste à propos du raisin.
En bref, pour respecter la Nature: cultivez la vigne seulement en pays sec et chaud pour récolter de bons fruits. Comme chacun sait, n'allez donc pas en Champagne...
- Une chose est certaine, la vigne prélève dans le sol les éléments nécessaires à la nutrition de la partie aérienne et souterraine; les besoins sont faibles mais l'excès ou l'insuffisance d'un élèment entraine des troubles physiologiques qui compromettent plus ou moins la vigueur de la récolte et parfois aussi la pérennité des souches.[Manuel de viticulture - Alain Reynier]
Les engrais chimiques détruisent la structure physique des sols si on dépasse les quantités de remplacement et que l'on néglige les apports organiques indispensables et en volume important.
Nous serons tous d'accord pour reconnaître qu'un apport de 30.000 ou 40.000 Kgs à l'hectare de bon fumier de vache tous les les trois ans serait l'idéal, à condition encore d'avoir le moyen de l'enfouir correctement. Le probleme comme le souligne Hervé Bizeul c'est qu'avec une telle pratique il n'y aura bientôt plus de viticulteur ailleurs qu'en Bourgogne, dans les grand chateaux du Bordelais et bien entendu en Champagne.
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