Parlons d'autre chose que de la vigne, si vous le permettez. Encore que... je suis concerné aussi comme employeur de M.O. peu qualifiée par la question sur laquelle je voudrais m'exprimer. Vous avez compris, je veux parler indirectement du fameux CPE.
Pour suivre mon propos il vous faut "cliquer" sur le graphique tiré du MONDE de l'économie du 19 avril pour le voir en grand.
TITRE du MONDE: Italie, Espagne, France, les trois mauvais élèves de l'Union.
Une fois de plus, LE MONDE publie un graphique (source EUROSTAT) qui illustre les taux de chômage dans les pays de l'Europe.
En kaki, le taux de chômage des 15-24 ans au sein de la population NON ETUDIANTE qui est de 22 % environ en France,
En bleu, La proportion de 15-24 ans au chômage, 8 % environ,
En Orange, le taux de chômage de l'ensemble de la population active, >9 %.
Depuis des mois on nous parle de ce taux de chômage de 22% des jeunes de 15-24 ans en omettant souvent de nous préciser qu'il s'agit du chômage de la population non étudiante. Cela n'a pas grand sens quand on sait que la grande majorité des 15-18 poursuit des études. En poussant le raisonnement pour montrer le peu de signification de ces fameux 22 %, si on considère par exemple la catégorie des jeunes de 15 ans qui en principe sont tous à l'école, il suffirait d'un actif non étudiant et d'un chômeur pour conclure qu'il y a 50 % de chômeurs parmi les jeunes de 15 ans. Plus il y a de jeunes qui étudient et diminuent ainsi la catégorie des actifs et plus il y a de chômeurs dans cette catégorie puisque leur nombre est comparé à l'ensemble des non étudiants + chômeurs.
En fait, quand on regarde le graphique on s'aperçoit que la proportion des 15-24 ans au chômage est inférieure au taux de chômage de l'ensemble de la population active en France, en Espagne,Belgique et Allemagne et que nous sommes juste dans la moyenne de l'Union à 25.
Alors, pourquoi l'agumentaire des "Politiques" s'articule toujours sur ces 22 % de jeunes non étudiants au chômage?
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