La quasi-totalité des micro-organismes du sol se développe aux dépens de la matière organique. L’activité biologique est donc étroitement dépendante de la localisation des matières organiques assimilables, comme les résidus de récolte. L’activité biologique sera ainsi distribuée de façon plus ou moins homogène dans l’horizon labouré ou bien davantage concentrée en surface, selon le type de travail du sol pratiqué.
L’activité biologique est conditionnée par la présence de matière organique "assimilable"
Les microbes du sol sont, dans leur immense majorité, des organismes saprophytes : ils se développent aux dépens de matières organiques mortes. L'humus du sol étant une matière organique très stable, la ressource organique principale pour les microbes est en fait formée par les débris végétaux et les exsudats racinaires. Les résidus de récolte, lorsqu'ils retournent au sol, représentent donc un apport nutritif essentiel pour les micro-organismes, comme c'est d'ailleurs aussi le cas pour les autres êtres vivants (vers de terre, insectes, etc.).
Les micro-organismes se développant au contact des résidus de récolte, la localisation de ces derniers influence directement la localisation des activités microbiennes. Le travail du sol classique (labour) assure une distribution des résidus de récolte dans l'horizon labouré et homogénéise d'une certaine façon les activités biologiques.
Ainsi il semble qu'un travail du sol NON PROFOND assure le meilleur équilibre biologique;
Merci à tous ceux qui veulent apporter leur expérience de commenter cet article; JE RAPPELE QUE LE MEILLEUR ARTICLE EN RETOUR DU MOIS SE VERRA RECOMPENSER PAR UNE BOUTEILLE DE CHATEAU DE GAURE;
pour illustrer cet article, LE TRAVAIL DU SOL en BOURGOGNE, PERNAN VERGELES
Chapo pour les infos restituées, j'ai toujours penser qu'une terre au repos était plus productive.
Rédigé par : Cuisinier | 11 juin 2011 à 19:15