La Direction générale des douanes et droits indirects nous impose une déclaration de récolte qui doit etre déposée en mairie avant le 30 novembre. Détail curieux, cette déclaration est publique, tout un chacun peut consulter les déclarations individuelles des vignerons de la commune, déclarations qui sont signées par le Maire et rédigées par la coopérative qui est seule à décider des vins qu'elle élabore avec les raisins des coopérateurs, en respectant les déclarations d'encépagement et l'orientation des marchés.
Mes vendanges 2008 me laissaient espérer un chiffre d'affaires meilleur que les années précédentes, hélas le syndicat de cru limite la mise en marchés des vins doux et en particulier du Muscat à 20 hectos hectare, le reste étant déclassé en vin de pays -muscat sec-
Pour les autres AOC , notre partenariat avec la maison CAZES nous a fait perdre la maitrise des "LATOUR de France" et nous déclassons la majeure partie de notre production en vin rosé vendu à bas prix en côtes du Roussillon Rosé.
Je vous livre mes chiffres dans le document ci-joint,dans la première partie, mes espérences dans la deuxième, la réalite des déclaration,Téléchargement Déclaration 2008PDF
sans commentaire.
Bonjour,
C'est vrai que nos dirigeants préfère toujours prendre le problème à l'envers, ça leur évite de réfléchir trop tôt. Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on pourrait faire demain ! C'est bien triste d'être tributaire de cela quand on est viticulteurs...déjà tributaires de beaucoup d'autre aléas ...Courage. Isabelle
Rédigé par : Perraud Isabelle | 01 décembre 2008 à 16:01
Bonsoir,
Je suis bien désolé pour vous, car si vous n'en parlez pas par pudeur, il faut préciser qu'une année de vin représente une année de travail, d'attention, d'orientations, c'est une travail d'artiste...voir qu'un syndicat traite ainsi le travail du vigneron est pénible à vivre.
J'imagine que le syndicat est contraint de limiter afin de préserver..quoi ? la rareté ? c'est un faux calcul !
Au lieu de créer une vrais-fausse rareté, il vaut mieux se préoccuper de la qualité des raisins, travailler en amont, et ensuite laisser les vignerons travailler et puis vivre de leur travail, celui qui aura mieux travaillé sera récompensé pour la qualité d'abord, qu'il pourra proposer en plus grande quantité.
Eric http://riesling.over-blog.com/
Rédigé par : eric | 30 novembre 2008 à 19:06