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    Publication mise à jour chaque année. Rassemble toutes les données sur les produits utilisés dans nos métiers. Voir le site: itvfrance.com
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  • Jean Long: Vignes et Vignobles
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« Culture raisonnée ou culture Bio? | Accueil | champdestreilles »

21 août 2008

Commentaires

idées cadeaux

Bon article, très interressant, je vous félicite vivement pour votre blog.
je vous souhaite une bonne continuation et longue vie à votre site
à bientôt

frank

prevert

Loin de moi l'idée d'opposer Pierre à Paul d'autant plus que comme je le dis dans mon post la vigne en Bio exige un travail plus considérable et plus technique qui mérite le respect. Ce qui m'intéresse c'est de comparer les différentes méthodes culturales au niveau des résultats pour adopter et promouvoir les meilleures. Alors évidemment la première difficulté réside dans le choix des critères d'évaluation:
Si l'on place en premier les critères organoleptiques, les conclusions ne seront sans doute pas les même que si l'on retient en premier les critères économiques.
Par exemple, jusque dans les années 70, un ouvrier agricole, un émigré Espagnol comme j'en ai connu pouvait accéder à la propriété d'une exploitation en exerçant une double activité de salarié et de fermier sur quelques vignes. En quelques années il bénéficiait de " l'ascenseur social "passant du statut de tâcheron à celui de fermier puis de propriétaire exploitant et vivant dans une relative aisance avec 8 hectares de vigne en étant COOPERATEUR, sans investissements considérables, en pratiquant le seul métier de vigneron.
En 2008, un coopérateur à un revenu brut de sa coopérative souvent inférieur à 1500€ / hectare par an et des frais d'exploitations toujours supérieurs. C'est la PAUPERISATION l'abandon des vignes, l'arrachage, le départ, la perte d'indépendance. Pour dégager un revenu à peine suffisant pour vivre très chichement un vigneron doit obtenir un rendement supérieur à 40 hectos/hectare et cultiver plus de 12 hectares de vigne.
En me limitant à ma seule exploitation je constate qu'en m'approchant des méthodes Bio sur une partie de mes vignes par le choix des produits phyto., le choix des fumures organiques, l'enherbement, les labours, mes rendements sont passés de 40 hectos/hectare à 27 pour l'année 2007.
Alors, je m'interroge et je doute. Peut etre je fais de grossières erreurs mais je vois que sur le meme terroir mes vignes ressemblent de plus en plus aux vignes BIO et obtiennent les rendements comparables.

jacques

j'allais poster un commentaire auquel j'avais eu le temps de réfléchir ce matin, en vendangeant quelques ares de muscat (qui vont très bien, merci, malgré ce que d'aucuns appellent "maltraitance", 25 hl/ha à près de 13°), mais je vois que Fred a déjà dit l'essentiel, à savoir : est-on bien sûr que l'agricuture dite "conventionnelle" voire "raisonnée" aura un ausi long avenir que la "bio"? la "bio" a nourri notre planète pendant plusieurs (dizaines) de milliers d'années, peut-être mal et de façon insuffisante, mais en tout cas de façon durable.

Je pense aussi que nous faisons tous le même métier, et je ne crois pas que ça avance à grand chose d'opposer Pierre à Paul, les bios aux non-bios.
Et qu'enfin, on pourrait faire une comparaison tout aussi fallacieuse et très peu favorable à la viticulture "raisonnée" sans chercher très loin dans le département.
Sur ce, bon courage pour ces vendanges qui commencent...

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