Pour ceux qui ne lisent pas "LA VIGNE", je vous résume un article paru dans le N° 199 de juin 2008.
Selon deux études récentes, quand les méthodes culturales évitent autant que possible la pollution de l'eau et la destruction des sols elles entrainent parfois une pollution de l'air catastrophique!
En cliquant sur la reproduction ci-jointe (Le travail du sol n'épargne pas l'air - la vigne N° 199) vous découvrirez que contrairement aux idées reçues, le travail du sol est loin d'etre le moins polluant. Les émissions de gaz à effet de serres dépassent 120kg/hectare/an en désherbage mécanique et enherbement permanent de l'interrang alors que les herbicides de prélevé et de postlevée ne seraient responsable que de 20Kg/an.Voila qui donne à réfléchir, quand on évite de polluer l'eau avec des produits chimiques on participe au réchauffement de la planète.
Pas certain car le travail du sol permet de structurer le sol. La structuration colloïdale permet de lier la matière organique au complexe minéral. De ce fait, le taux de matière organique augmente au fil des années dans les sols. L'azote ne va plus dans les rivières ni dans les eaux souterraines, il est fixé par le sol... et comme il s'agit de matière organique, le carbone est lui aussi fixé par le sol (c'est le fameux C/N de la matière organique: il y a toujours plus de C que de N).
Ce qui signifie que d'un côté, on consomme des carburants qui relarguent du CO2; et de l'autre, nos sols renferment plus de CO2... cette "petite" différence n'est pas prise en compte sans l'étude.
Et puis, nous ne pouvons que regretter qu'en 2008 les carburants soient encore d'origine pétrolière et non naturelle... ce n'est pas de notre faute si des cultures d'algues ne sont pas mises en place pour créer des carburants d'origine biologique puisant le CO2 dans l'atmosphère avant de les y rejeter.
On fait avec ce que les politiques veulent bien mettre à notre disposition.
Au fait, pourquoi les algues ?
Les algues ont un croissance très rapide à la lumière et contiennent jusqu'à 50% de leur poids sec en corps gras (huile)... leur culture serait facile et rapide en littoral et dans les terres... Le coût serait ridicule comparativement au colza ou aux autres alternatives.
Rédigé par : Franck PASCAL | 14 juillet 2008 à 16:27