Bruxelles préconisait l'arrachage avec primes de 400.000 hectares de vignes sur 3.4 millions d'hectares en Europe pour supprimer la surproduction endémique de vin. Proposition scandaleuse pour beaucoup de nos dirigeants. Plus de 10% des vignes supprimées, une proposition CHOC combattue durant des mois par nos représentants. Selon la Commissaire, Mme. Fischer Boel, il s'agissait de ne plus recourir chaque année à la distillation des surplus qui engloutit plus du 1/3 du budget viticole (500Millions € / 1,3Millards) pour consacrer cette part du budget à la reconquête des marchés internationaux tout en éliminant définitivement les vins non adaptés à la demande des consommateurs.
Le petit producteur que je suis pensait qu'une telle Politique relevait du bon sens: arrêtons de produire des vins qui n'intéressent personne et consacrons l'argent de la distillation à promouvoir les vins qui concurrencent ceux du Chili, d'Australie, d'Afrique du sud . Je n'ai sans doute rien compris car en fin de compte, après des mois de lutte, la France, l'Espagne et l'Italie; les vieux pays producteurs, parviennent à faire capoter ce plan en réduisant les arrachages volontaires à 175.000 hectares.
Il était question d'interdire la Chaptalisation qui consiste à ajouter du sucre pour remonter la teneur en alcool des vins du nord de l'Europe: cette mesure est abandonnée.
Réduire les coûts en remplaçant, dans certains cas le vieillissement en fût de chêne par l'adjonction de copeaux, il n'en est plus question non plus.
Tout de même, j'ai des doutes, la France a-t-elle réellement défendue l'intérêt à long terme de sa Viticulture ?
le probléme de l'arrachage n'est pas la solution car la communautée européenne va subventionnner a mon avis les pays comme la bulgarie hongrie roumanie dans un programme de plantations nouvelles car leurs solution sera d'arracher les pays comme france espagne italie au profit des nouveaux arrivants
Rédigé par : patrick | 02 janvier 2008 à 19:13