Un billet d'Hervé Bizeul m'avait échappé: "S'offrir une AOC: le Must" et pourtant son jugement mérite reflexion. C'est vrai, le "Côtes du Roussillon village Latour de France" passe en d'autres mains, le commercial impose ses règles à la production, les vignerons coopérateurs de Latour de France perdent leur autonomie, les caves particulières aussi, en partie. Comme le remarque un de vos lecteurs, cher Hervé, si je peux me permettre, le Côtes du Roussillon Village et plus encore le LATOUR de France ne jouissent pas d'une notoriété suffisante pour disposer d'une place enviable sur un marché encombré. Les jeunes caves particulières de Latour mettent en avant, plutôt leur nom, leur Marque et s'appuient assez peu commercialement sur l'appellation. Tout comme vous, me semble-t-il. L'avenir est à l'export et notre appellation ne pèse pas bien lourd si ce n'est l'avantage unique de pouvoir mentionner LATOUR DE FRANCE sur l'étiquette. Le partenariat que nous allons développer avec Emmanuel Cazes pour l'élaboration de nos vins et Jean Jean pour la commercialisation nous ouvrent des perspectives interessantes, juste quand nous allions désespérer. En achetant la totalité de notre AOC 2006 à un prix acceptable Jean Jean incite les coopérateurs de Latour de France à accepter des efforts supplémen-taires pour améliorer la qualité et la traçabilité de nos vins. Le cahier des charges imposé par Cazes pour 2007 va peser fortement sur nos coûts de production et c'est une aubaine que de vendre notre appellation 2006, vite et à un prix correct.
Je vous ferais découvrir dans un prochain billet le cahier des charges que nous devons respecter dans le cadre du partenariat Cazes - Jean Jean.
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