Ce quotidien qui aime se présenter comme "LE QUOTIDIEN DE REFERENCE"donne de plus en plus dans le style racoleur qui, à n'en pas douter ferait frémir son fondateur Hubert BEUVE-MERY et aussi J. FAUVET.
En voiçi un exemple qui interesse la filière viticole à propos de la création du CONSEIL DE MODERATION ET DE PREVENTION. A en croire le titre de l'article signé par Sandrine Blanchard, le "lobby viticole" peut dorénavent contrôler les campagnes de publicité contre l'alcoolisme et "DES" médecins dénoncent une mise sous tutelle de la santé publique. Tout cela grace à un amendement adopté par l'Assemblée Nationale le 17 octobre.
On pourrait croire, et tout l'article le laisse penser, que les représentants de la filière viticole ont désormais la faculté d'interdire les campagnes du gouvernement contre l'alcoolisme. C'est complètement faux bien entendu. En réalité il était spécifié que le Conseil de prévention et de modération qui venait d'être crée "pouvait" être consulté sur les projets de campagne de communication publique. Le nouveau texte dit "est consulté". Comment peut on prétendre que le fait d'être simplement consulté permet de contrôler?
La seule obligation pour le gouvernement c'est de consulter, simple exigence de Démocratie et le tout nouveau Conseil n'a aucun pouvoir de décision.
Ce qui gêne, ce qui dérange certains, c'est que l'on consulte les représentants des personnes ou filières interessées!..
Pour lire cet amendement, vous cliquez sur les mots soulignés et vous constaterez que la filiére viticole est complétement minoritaire dans ce fameux Conseil.
Plus étonnant encore, LE MONDE qui se scandalise que l'on consulte les viticulteurs lors des projets de campagnes de communication n'est pas gêné de publier sur 1/4 de page (page 19 du meme numéro) cette publicité pour le WHISKY. Vous ne verrez jamais une publicité comparable pour un vin de France, elle serait interdite.
Le lobby des puissants importateurs d'alcools n'est peut être pas bien loin. C'est RICARD qui importe ce WHISKY.
Si la consommation de vin à diminuée en France de 20% en quelques années, la consommation d'alcool fort ne cesse d'augmenter.
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